La rivière de Bordeaux.

Quand par ici l'été mourant devient trop sévère dans ses regards assassins, je m'évade pour aller sur les rives de la Gironde boire l'air de l'estuaire à plein poumons...

Si le ciel s'abandonne bleu et limpide dans la Rivière de Bordeaux, Talmont retient le vent de ses pierres chaudes, de son charme jamais démenti.
Pierres entassées le long des chemins irréguliers où serpente l'attente inquiète d'une envie secrète. Déjà, un peu plus loin, l'eau et le ciel confondus, des oiseaux beaux et blancs en un ballet fragile...

Où est ta main? Où sont tes yeux?

S'abaissent, dans l'onde de l'automne naissant pour y pêcher mes rêves enlacés, bercés d'espoirs alanguis, les carrelets et autres filets pendus comme des araignées curieuses à des cabanes en bois peint.
J'aime ce Talmont, généreux fait des traces de jours heureux.