11 octobre 2009
Fragiles dentelles
Éclaboussée de lumière pale, des dentelles éphémères perlent d'eau jusqu'au bout de ce petit monde qui me regarde...
Les dentelières sont couchées.
Je me suis levé, fardé d'un fin brouillard sans ombre, fasciné par les restes d'une nuit perfide...
J'aime ces matin frileux, sans heure, sans folie.
J'aime ces dimanches matin quand je quitte notre lit encore tiède, pour me plonger dans la nature fraîche.
Tintent, dans mon cœur, les clochettes du bonheur enveloppées de ces dentelles éphémères...
Et si c'était toi la dentelière de ce jour naissant...
Alors je serai ces roses timides de rosée, attendant tes doigts agiles et légers...
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