23 juillet 2010
La Sarthe.
Les lourdes barques de bois fatigué,
ivres de paresse,
se laissent bercer par le clapot
gavé de soleil de la rivière
qui s'effiloche entre ses rives.
L'air léger rafraîchit l'été brûlant pendant que les frênes
viennent couvrir de leurs caresses vertes la sieste silencieuse des cygnes...
L'été allonge son pas et le jour blanc prolonge les reflets changeants
qui embrassent le ciel en de doux reflets...
Comme un bout d'amour, fugace, sur l'herbe tendre...
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