Jardin bonheur.
Le printemps qui nous vient tout doucement et certainement d'humeur à réveiller les poètes de tous les villages...
Les branches frémissent dans le vent, les nuages divaguent dans le ciel incertain... et les couleurs envahissent l'espace qui emmène notre regard vers l'horizon. Parfois, au détour d'un bosquet discret, un parfum frôle nos narines qu'il enjôle. L'air est alors si doux que notre manteau est de trop.
Les oiseaux piaillent dès que la mangeoire est vide. Leurs ballets ininterrompus nous charment d'autant plus que ce manège cessera bientôt, à la faveur de vraies belles journées. Il sera temps pour eux de chercher dans le jardin leur pitance. Une façon de nous remercier de les avoir aidé tout l'hiver.
Adieu aux chardonnerets qui s'évaporeront dans la cîme des arbres, loin de nos yeux remplis de curiosité.
Ce sera de même avec les mésanges, les verdiers... auxiliaires efficaces est discrets.
Il se peut qu'avec un peu de patience, en restant derrière nos fenêtres, nous puissions les apercevoir lorsqu'ils viendront boire dans les abreuvoirs disséminés un peu partout.