Bublin, le 19 juin 2011
C'est toujours étonnant de poser ses pas pour la première fois sur une terre inconnue. C'est excitant aussi. Aller au devant du vrai neuf, du fondamentalement autre chose, sans repères tangibles. C'est tout à fait valable pour ces endroits de notre hexagone où nous daignons quelques fois nous aventurer, curieux, avec la soif de surprises, de rencontres nouvelles. Je parle donc d'aventure. Pour dire la vérité, l'aventure se trouve là où nous voulons bien aller la chercher.
Moins de deux heures d'attente, de rêves, non pas la tête dans les étoiles, mais dans le bleu du ciel qui laisse flotter ses tourments nuageux des centaines de mètres sous l'avion. C'est un A320 de la AER Lingus. Une petite bulle de taule ornée d'un trèfle sur une belle peinture verte. Nous échangeons des regards complices, des sourires et des mots sur ce pays. Ce que nous en espérons.
Car notre aventure, c'est l'Irlande.
L'idée d'épopée se précise dès que l'avion transperce les nuages et que nous découvrons la mer et sa dentelle verte bordée d'écume blanche.En bas, grossissant à vue d'oeil, c'est Dublin. Vaste, étalé, déjà rouge. Enfin, émergeant de la cité, l'aéroport gris et moderne.
La voix du steward nous sort de nos songes. Dans une poignée de minutes nous toucherons notre rêve des pieds, du bout des yeux...
L'oiseau de métal se pose sur l'asphalte... Nous débarquons... L'aéroport est superbe! Puis, tout va vite.
Les longs couloirs, les voyageurs qui vont partager l'aventure avec nous, notre guide Frank. Nous serons huit pour cette ballade Irlandaise.
C'est là que débute l'histoire...
L'hotel, la chambre pleine de lumière avec une vue sur la brasserie Guinness... Un signe!
Nous nous regardons, mon Amour et moi. Ce simple regard veut dire:
Allons marcher! Allons dans les rues d'ici. Allons croiser les gens d'ici...
Nos premiers pas dans Dublin.
L'Hopital Universitaire St Patrick. Un pub.
Et le temps se suspend, léger, d'un gris fabuleux.
Dublin affiche ses adorables maisons de briques rouges.
Au bout du boulevard, le jardin du Phoenix, tellement verdoyant. Ses courbes sont douces, affectueuses, simples et élégantes. L'horison dessine, d'une main de maître, un tableau paisible qui nous invite dans une pause délicieuse et tendre.
A demain...