3 novembre 2011
Elle lit...
Elle lit péniblement. Les yeux sombrent, lourds, assaillis de faiblesse pâle.
Le voile du rideau se soulève… La fenêtre respire le jardin ensoleillé.
Elle repose les mains sur ses genoux, le livre entrouvert.
Elle veille, abandonnée la veille.
Elle est si belle, balancée par le chant de la lumière…
Sa vie s’évapore à pas souple en effaçant sa mémoire dérisoire.
Elle froisse son visage, desséché et lassé. Les yeux clos, gourds, transparents… usés.
Le jour se meurtrit de son ultime souffrance.
Au cœur du chuintement des pages qui s’affolent dans le courant d’air, tremble le jour qui s’épuise.
Un chat, le temps qui passe et fait frissonner l’horloge.
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