24 février 2012
Demain peut être.
Agrippé au regard du soir, mon cœur saigne en silence.
La pluie diffuse une chanson monotone, et les oiseaux frissonnent.
Pas de lune.
Pas de rire.
L'absence creuse son sillon d'indifférence, sous la charrue de l'abandon.
Le soc de ma raison décroche les pierres de la terre dans un cri blanc, glacial, qui déchire mes rêves, brise ma patience.
La lumière bleue tamise mon ennui.
Je n'entends plus ton sourire.
Je n'écoute plus le chant de tes mains étonnement aériennes.
Demain, peut être.
La lune docile sortira de sa boite.
Fusera une foule de rires désinvoltes, amoureux et heureux.
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