29 mai 2012
Le vent caresse le temps...
J’attends la caresse du vent tiède venant du sud, là où le ciel se tend de bleu et de lumière.
Un regard sur ma vie, enfouie dans les poches de ma mémoire.
Je glisse ma main dans ton silence, perdu dans l’obscurité du tissu rayé.
Mon mouchoir, grisé par tes larmes, s’évade de sa cachette dans l’indifférence de ce refuge troué, élimé, fragile.
Ton cœur tremble. Tes yeux s’assombrissent.
Ton regard s’affiche anthracite.
Charbon consumé.
Petit bois de nos âmes dévorées par un feu fou…
Ô visage fermé, souris-moi !
Laisse se disperser, dans le bavardage des autres, la fumée opaque de ta violence sourde qui te fait si mal !
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