18 juin 2012
Lavatères.
L'aube est encore fraîche de la pluie fragile et musicale de la nuit. La lumière est filtrée par les lavatères et leur floraison abondante, posée là, tout près du tilleul, sous son ombre généreuse... J'entends le rire du vent qui rend frémissant mes rêves évanouis dans ce jour naissant. J'entends le chant éparpillé des oiseaux, plus loin dans les sapins bleus. J'entends la vie qui nous sourit avec son visage tendre. J'oublie nos silences rugueux, ces mots perdus dans les doutes qui encombrent l'horizon de nuages sombres... Ton coeur bat, et il entraîne le mien... Que serai-je sans toi?
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