10 novembre 2012
Sortir de mon brouillard et enfin te voir... (A Maman)
L’intense lumière berce la fin du jour, glisse lentement, toute blanche et délicate, sur la rive noueuse qui borde la Loire. Bel instant émouvant, dépourvu de colère, tu libères toutes tes ombres écarlates avant de plonger tes mains dans le velours ébloui de bleu.
Vois, le soleil s’est tu, plus loin, derrière moi.
Ce soleil, le sais-tu, sûr c’est un peu de toi...
Tu vis là-bas où ailleurs, tu penses à moi :
Vois : la Loire est un peu ton murmure, ta voix.
Cette tiède couverture d’odeurs marines, est-ce le signe discret de ton grand amour ?
Il vient réchauffer mes épaules si chagrines : quel idiot, j’ai failli douter de toi un jour !
Que ce doux son fait du bruit des clapots fragiles
Soit mon regard pour ton chant vivant en exil.
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