14 novembre 2012
Maman là-haut!
La tête en l'air, sous un arbre débonnaire, peut être centenaire.
Allongé le cœur paisible.
Le regard rempli enfin d'une belle certitude... Aller vers toi.
Je sais que tu sommeilles là-haut, je sais aussi que tu me guettes depuis ton grand voyage.
Tu attendais cet instant là parce que tu savais qu'il viendrait.
Tu savais que je te chercherai à un moment ou un autre.
Notre rencontre était essentielle, apaisante.
Il me fallait du temps.
Tu ne m'en voudras pas.
Ton amour est en moi.
Un périple de 50 ans, et me voilà...
La tête en l'air, allongé sous un arbre, un samedi d'automne...
Les feuilles qui me caressent en tombant au sol portent tes baisers dont je n'ai pas oublié la tendresse.
Je t’aime !
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