Lumière

Je ne sais plus où est la lumière,
Ni elle du jour, ni celle de la nuit.
Celle que nous trouvons quand nous savons qu’elle va nous faire du bien ;
Celle qui n’est ni bleue ni blanche, ni chaude ni froide ;
Celle qui tombe du ciel pour éclabousser nos visages ;
Celle qui rit entre deux nuages encore pâles d’un voyage trop long ;
Celle qui vient couvrir l’été de ses ailes jaunes paille ;
Celle qui nous sèche quand le temps est aux larmes ;
Celle qui nous amuse quand les silences sont tristes et muets ;
Celle qui s’invite dans notre vie dès que le noir se faufile dans nos cœurs ;
Celle qui inonde la terrasse des notes d’une guitare un soir de fête ;
Celle qui porte ta main dans la mienne pour un frisson sauvage…

Je ne sais plus où est cette lumière.
Je ne sais plus qui l’allume.
Je ne sais plus qui la porte.

Ce soir, celle qui dormait dans ma tête a été soufflée par un vent que je ne connaissais pas…

Comments

[JC]

Ton texte est superbe Letienne. Pour moi, elle est intérieure, et c'est elle qui vient illuminer mes jours, surtout quand ils sont gris. Bonne journée à toi. Amitiés; Joëlle

[Chinou]

Merci, je suis touchée par votre confiance.

[Chinou]

Tu as raison Bizak. Cependant il est parfois difficile de prendre conscience que les faisceaux lumineux sont en nous et qu'ils n'aspirent qu'à être mis à jour.

[bizak]

On dit que l'ombre ne peut exister sans lumière, mais la lumière peut rayonner sans ombre. Tous tes mots ainsi déployés deviennent finalement le vrai faisceau lumineux que tu portes et que tu allumes.

[Chinou]

Bizak vous a amené jusqu'à moi ; de son blog je viens à vous et .......tombe sous le charme de vos écrits. Les fées de la poésie ne se sont, hélas, pas penchées sur mon berceau. Je succombe donc à toute personne qui sait exprimer ses émotions avec tant de délicatesse. Ce vent , qui a soufflé la lumière, l'a faite vaciller sans l'éteindre. J'en suis sûre, il suffit d'un sourire pour qu'elle illumine à nouveau votre quotidien.