Archives

À vous,fidèles partageurs,visiteurs d’un jour, d’un soir, Passagers de la vie fragile portés par le vent, Rêveurs et poètes aux mots caressants, Dont parfois les silences sont aussi doux que les mots déposés avec discrétion en bordure de mes tourments, À vous qui croyez en la vie, en demain, en la nuit peuplée de lune, de parfums feutrés, de songes éphémères… Je vous espère une année rassurante où l’amour s’épanouira à l’ombre de vos espoirs.    

Rien que pour le plaisir des yeux...

Marcher d’un pas léger, souple, inattendu, désiré. Aller de l’avant, plus loin. Passer demain. Respirer la trame du ciel,l’étirer dans ses brumes roses et grises,l’enrouler dans nos cheveux. Être chat… Être pelotonnés dans l’alcôve frémissante de notre souffle affolé. Flânerie parisienne sous le Pont des Arts, Paris, 17 décembre 2016, 9h30. Passer le pont sans se lâcher la main. Ne plus trembler devant l’avenir qui piétine en avançant vers nous. Le laisser claudiquer, malhabile, maladroit, blessant… Nous savons qu’il y a là-bas,de... [Lire la suite]

Noël embaume les cœurs,remplit les maisons de bruits joyeux,de vas et viens magiques. Noël cette année… ... c’est dur d’y croire vraiment. Alors,le refuge de cette société à la dérive, Noël,sera le moment privilégié pour la famille.Se retrouver autour d’une table. Y partager un morceau de bonheur, bien gros,bien gonflé,bien sucré… Se dire qu’on s’aime parce que dehors la vie reste une aventure brutaleoù nous sommes tous fragiles. Voilà, c’est bon de se dire qu’on s’aime ! Beau Noël à tous...  

Je te regarde dans les yeux sans comprendre cette douce indifférence qui te fait volage… Même la nuit suave et bleue qui chemine en tournant en rond ne saura tapisser l’incohérence de ma mémoire, effacer les caprices des saisons. Je malmène ta présence comme une obligation, souligne l’âcre dentelle aujourd’hui brune de tes rives. Tu es là sans y être… Sous ton épais et humide brouillard, je jour peine à sécher des larmes grises. Tu as bien du mal à cacher tes faiblesses en attendant de luire au prochain soleil. Auras-tu encore... [Lire la suite]

Quand vibre sous le soleil le chemin Quand s’éclaire mon cœur enchâssé entre tes mains Quand vibre l’étonnant bleu de la nuit Quand bascule le temps sous la lune qui sourit Quand respirent tes rêves et mes songes Quand chavirent nos corps hors du mensonge Quand l’automne s’efface dans un effeuillage plein d’audace Quand la nuit n’est définitivement plus une menace Enfin je suis libre !  

  Le jour dégouline de soleil et la nuit semble improbable. Au bord de ton lit gesticule, comme un funambule affolé, une libellule ridicule. Et tu gis là, endormie et lascive, pour un je ne sais quoi, je ne sais qui. Tu ne trembles même plus quand je te regarde. Tu ne m’écoutes même plus quand je te parle… La vie emporte un peu plus loin, dans d’autres brumes, sous un autre ciel, les restes de tes rêves qui ne me touchent plus. Loire boudeuse. Loire sans frisson, bougeant à peine, laissant s’enfuir jusqu’aux clapots de... [Lire la suite]

Le ciel ce soir raconte des histoires aux cœurs qui sortent du brouillard… Une longue nuit se faufile dans la fin du jour en tissant un ciel étonnant avec de flamboyants fils de couleur. La lumière me touche au fond des yeux, fait briller des éclats sauvages. Le temps me parle de tes rires revenus, plus sonores, de l’horizon où ils s’étaient enfuis. Dans le soir qui se pose sur la terrasse, tes mains dansent comme la flamme rallumée d’une bougie que je sais fragile désormais Dans le vent de la vie.  

Des petits pas fragiles dans le jour naissant… Une dentelle humide borde le matin D’une blanche bordure mordante. Et les feuillent craquent dans un brun soupir… Jolis doigts habiles dans la nuit finissant… Une flanelle timide déborde des coussins Où l’impatience torture l’attente. Et Je cueille un frisson dans un long soupir…  

Jardin près de l'Abbaye de Bourgueil, un midi d'automne. Il se peut que l’automne gaspille son tempsà brûler des étoiles,moi dans le silence doré des tapisde feuilles égarées,je regarde la lumière du soleilcaresser les arbres à deux doigts du sommeil.