Le soleil se glisse, sequin d'or, Dans l'eau brune, monde d'infortune, loin, juste derrière l'horizon. Ce jour là ne finit pas vraiment, Mais il s'étire en de fines lueurs, Reflets scintillants, tout doucement Sur ta peau sensible, le bonheur... Les bras...

Étrange lumière que ce soir qui descendSur le Louvre s'endormant... Brille sur l'horizon,L'étrange modernitéD'un monde démesuré...

Où vont-ils ces sombres voyageurs hors du temps ? Qui sont-ils ces enfants, ces hommes différents ? Ils sont nus, toujours bronzés, sentent la fumée ; Ils sont ici, partout, sans vraiment exister… … sans jamais s’arrêter… Ils taisent des rêves sous leur...

Belles étant allongées, elles dorment, cote à cote, bercées par une Loire lascive et tiède… La fin d’après-midi tend les bras. La vie défroisse les draps du lit. Le Fleuve sourit au temps qui passe. Le soleil chauffe leurs corps… Un langoureux clapot...