Le chemin
Chemin ébouriffé,
chemin tordu mais chemin capiteux, éclairé d’une douce lumière éprise de
tendresse.
Va, mon pas étonné, fouler ce tapis vaporeux et
parfumé…
Ici, l’âme imparfaite trouve la juste mesure de son
repos.
Le parcours gavé d’embûches, cache sous sa beauté
colorée une saveur imprévue.
Il faut être fort, persévérant, pour boire goulûment
le fruit du voyage unique.
Un chemin, c’est tout et ce n’est rien. Un début, une
fin. L’incertitude de nos certitudes arrogantes. Les questions et les réponses.
Il faut lire sans retenue ce qu’il nous raconte, pour apprendre la vie, retenir
l’amour. C’est au bout du chemin que s’inscrit en nous la modestie de notre
jugement. La nature élégante a cette force là à nous offrir. Sachons la
recueillir en nous, plutôt que de la cueillir pour rien.
Vent tiède et tamisé, sourire en camaïeux pastel… mon cœur s’assoupit de
bonheur