Voilà ma nouvelle maison...
C'est dans ce nouvel espace que vous serez les bienvenus...
A bentôt, pour d'autres aventures.
C'est dans ce nouvel espace que vous serez les bienvenus...
A bentôt, pour d'autres aventures.
Bon, il ne faut le cacher à personne, je ne peux plus travailler correctement sur Canalblog depuis plusieurs jours. Le système est poussif, inefficace. Mettre un article en ligne prend 2h00, une photo 1 nuit. Bref, après avoir pris contact avec les gérants du site, il semblerait qu’ils soient au courant. C’est déjà ça. Ils y travaillent, c’est rassurant. Mais l’équipe doit être en vacances, ce qui est tout à fait normal, et je ne vois pas de solution concrète capable de débloquer le système.
Alors, je baisse les bras.
Je me plonge dans mon roman et réfléchit à un autre hébergeur pour la rentrée. Avec un peu de chance, il me faudra moins d’une semaine pour mettre dans un article un lien opérationnel vers ma nouvelle adresse. C’est donc une pause forcée…
Belles lectures estivales à vous.
L’ombre nous guette et le vent est laid. Tout est bousculé et le parfum de l’automne fait voltiger les feuilles jaunies par le manque d’eau. Le jardin se plonge avec tristesse dans l’attente de demain. Même le soir boude, et nous désertons la terrasse bien vite refroidie. Pour un peu, nos lectures se feraient au coin d’un feu de cheminée, en sirotant un bon cognac.
C’est triste un automne qui arrive trop tôt…
Quelques gouttes de pluie et le monde parle déjà de chagrin.
Un soleil qui se cache juste au-dessus des nuages, riant de leur légèreté, de leur insouciance, et les parapluies s’ouvrent au-dessus de nos têtes encore chaudes de la journée d’hier.
Et toi, habituée aux facéties de la météo depuis la nuit des temps, tu contemples cette mascarade de mauvaise foi, ce carnaval grotesque des idées communes.
La pluie plait aux belles plantes, aux sauvages aussi.
La pluie m’amuse avec son sourire gris, sa musique intemporelle qui se glisse dans ton regard, ton miroir, avec des petits ronds étonnés.
La pluie donne la vie à tous ces reflets amusés qui te voient passer au cœur de l’été, en douceur, en couleur, pour le bonheur de l'été.
Dans son élégance aérienne,
sous un mince filet de soleil tardif,
l’épi danse en équilibre dans l’air que le vent touche à peine.
C’est là que se pose la magie du jour, au cœur de ce mouvement, à deux doigts de l’oisiveté estivale.
Il est mûr. Sa tête ploie, remercie la magie du travail de l’homme. L’homme qui laboure, sème, récolte et préserve le lien ténu qui nous attache à la terre.
Mon cœur est séduit et cède à la beauté de l’instant.
Parce que c’est l’été et qu’en été rien ne presse, surtout le dimanche.
Un petit tour au bord de l’eau, juste le temps de prendre le frais…
Le plan d’eau de Hommes… en quelques photos.
Finalement, je me fais bien au rythme de cet été. Il faut s’habituer au soleil, à la chaleur bien sûr, mais l’excuse pour ne rien entreprendre est vite avancée.
Nous trouvons enfin le temps de flâner, ici où là, l’esprit au repos.
Je sais pourtant qu’il faudra bien que je reprenne le chemin de mon écriture avec une assiduité studieuse.
Promis, demain j’écris…
J’espère que vous passez un bel été.
Quelle est cette ombre discrète qui nous englouti
au cœur de la campagne encore brûlante
d’un été sans répit ?
L’oasis d’un désert gorgée de fraicheur ?
Un délicieux Paradis aux multiples facettes ?
Un jardin reposant tissé avec une poésie élégante ?
Viens,
glissons nous dans ce dédalle de chambres de douceur,
en suivant le chemin tracé par des volailles improbables,
au milieu des bavardages bien veillant de notre hôte…
Merci Mireille…
Le jour est chaud. Paré de son soleil éblouissant, il écrase la terre, juste débarrassé par les moissons, comme une pomme de terre trop cuite. La plaine court jusqu’à la lisière des bois, sans pause, pour y arriver à bout de souffle, assoiffée.
Et puis, inattendue, apparait une belle allée de platanes méditerranéens. Hauts, longilignes, ombrageux et apaisants. Ecrins vert dans cet univers brûlé, jaune et brun.
S’ouvre alors un large portail en fer forgé sur une cour où trône, par la force de son âge, un majestueux marronnier, au beau milieu d’une pelouse fatiguée.
Champchevrier, où le temps est passé avec élégance, et ne semble ne pas s’être encore arrêté…
Une très belle découverte.
Comme à chaque fois, en partage.
Château de Champchevrier, 16 juillet 2017