17 mai 2009
Matin chemin.
Un ciel battu de vent gris ardoise, la Loire fébrile miroir d'un matin chagrin, et me voici à flâner sur un ancien quai du fleuve.
Je guette le soleil, sa fine lumière, son aimable chant réconfortant...
Les pierres irrégulières guident mon pas hasardeux et mes chevilles s'agacent de cette incertitude.
Pourtant, la tête plantée au cœur des tourbillons d'air, je suis bien. Serein. Calme.
Et au bout de ce chemin, comme sur un quai de gare, le vent aura-t-il la folie de te pousser dans mes bras?
A la faveur d'une minute sauvage surgie de l'onde claire, j'imagine ton sourire, murmure ton prénom...
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