23 mai 2009
La fontaine.
Qu’attendons nous pour venir mouiller nos lèvres brûlantes à la fraîcheur de la fontaine inespérée. Elle bondit au milieu d’une débauche verdure éclaboussée de lumière jaune pâle. Le matin est beau, élégant quand tu te fais mutine, divinement mutine, les pieds dans la mousse du sous bois qui s’évade tout juste de nos pas alanguis… La source claire chante sa transparence en fine gouttelettes de cristal.
L’innocence profite des ombres malicieuses. Ta main s’éternise dans la mienne à la faveur d’envies tièdes…
L’herbe tendre attend la mélodie du soir pour devenir notre
lit. A briller ainsi, tes yeux sont promesses.
Dans le vent parfumé, déjà je défais tes tresses pour libérer ta tendresse.
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