11 octobre 2010
Nuit.
Au début il eut une nuit comme les autres.
L'air était clair, l'espoir léger.
Puis il se mit à trainer dans ma tête des éclats de souvenirs, des images troubles, des restes anéantis de rêves obsédants.
Rien de bien marrant.
La nuit s'allongea, interminable, inutile.
Les draps furent trop lourds, l'air de plus en plus tiède. Mais une tiédeur dérangeante, désagréable.
Mes idées sombres s'étalèrent de tout leur long pendant que le sommeil, tant attendu, s'évaporait.
Je ne dormais plus. Fermer les yeux était douloureux...
Plus dans l'ombre, la nuit se feutrait d'un souffle apaisé.
Les draps s'étaient tus.
Tu ne bougeais plus...
Mon âme solitaire pendait désespérément au bord du silence.
J'avais mal d'une douleur qui ne se partage pas.
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