La Lamerie

L'automne étale sa grande écharpe de brume sous une lumière pâle pleine de charme. C'est un froid matin où glisse dans l'air le piquant chant des oiseaux.

Le bois, menu, au sommet de la colline, laisse s'échapper un écureuil tout roux qui bondit loin des rayons blancs du soleil, dans la prairie encore perlée de gris.

Le ciel s'effiloche. Le bleu, qui tient encore au dessus de nos têtes, accroche des rideaux fins et légers, comme des toiles d'araignées, à la charpente de nos souvenirs.

La vie est triste. le jour angoisse dans la cour où les rires sont absents. Il est si loin le temps du bonheur à la Lamerie. Les moments de pure insouciance se sont évanouis à jamais. Partis loin d'ici, loin des écureuils roux et des lapins fous.

Comments

[Feuille]

Vers où s'infiltre la nostalgie? Si nous suivons le petit écureuil il nous mènera peut-être vers des bois et des prés souriants où les souvenirs heureux se sont enracinés.

[Patrick]

Un endroit où je pourrais rester des heures assis.
Bonne soirée Etienne.

[tricochette]

Quel endroit magnifique....l'automne gracieux...

[TJ]

C'est avec plaisir que j'ai marché sur tes pas.
J'aime la façon avec laquelle tu te promènes en mots...

[Vanille]

Une description réelle de l'automne!! Une période que j'affectionne!! Jolies couleurs sur ces photos!! Bonne soirée.