Dublin, le 20 juin 2011.
Le matin dessine des nuages bas. Ils frôlent, passifs et poussifs, les sommets qui entourent Dublin. L’air est frais, le petit déjeuner copieux. Le café mauvais ! Demain, c’est sûr, je prends du thé.
Puis le soleil se décide à pointer ses rayons. Ils descendent jusque dans la ville. Dublin la mouvante nous tend ses bras de briques de terre cuite… notre bus se faufile alors dans ses rues débordantes de vitalité.
Nous traversons le poumon vert du parc Phoenix. Voilà que les biches pausent devant nos objectifs d’appareils photos. Tableau bucolique s’il en est. Puis la cathédrale Saint Patrick, le quartier Liberty, le village des ouvriers de la brasserie Guinness, un parc tout vert et bercé d’ombres sages et furtives. C’est alors la rencontre, l’inattendu comme le dit Frank : Oscar Wilde est adossé à une grosse pierre de granit gris. Il fume sa pipe, son large sourire accroché aux lèvres.
La journée avance bien vite et le temps s’envole comme un papillon battant des ailes. Nous sommes sur le campus de la très réputée université de Trinity Collège et son incroyable bibliothèque de 65m de long… 200 000 ouvrages anciens ! L’exposition sur le Book of Kells est assurément un vrai bonheur. Superbe !
Avant de quitter Dublin, il nous faut aller voir le jardin botanique, et tout particulièrement ses serres étonnantes et majestueuses. L’architecture est audacieuse. Nous y découvrons une intéressante collection de géranium, entre autre.
Nous quittons Dublin à 17h15 pour regagner Galway, sur la cote ouest. Nous traversons 280km de bocage verdoyant sous un crachin tenace. Nos arrivons à notre hôtel sous la pluie. C’est un bâtiment So british…
A demain...